L'organisation de la campagne de financement

Après les vestiaires et sanitaires du gymnase, c’est le tour du petit château…

POURSUITE DU PROJET DE RENOVATION IMMOBILIERE

 

L’opération d’appel à la générosité lancée en en juillet 2011 sous l’appellation « Campagne Basile Moreau 2017 », du nom du fondateur de Ste Croix en 1836 béatifié en 2007,  s’est terminée en décembre 2017. Réalisée en partenariat avec la fondation de Montcheuil puis avec la fondation du Patrimoine, la fondation St Matthieu et la fondation «La Cénomane », cette campagne a permis de collecter plus de 360.000 €. Cet argent a servi à amorcer la rénovation de l’immobilier de l’établissement. La première opération réalisée, suite à l’absorption de l‘ école Ste Anne, a été la réfection et la sécurisation de l’entrée sur la rue de Malpalu. La deuxième opération a été la destruction des pavillons qui tombaient en ruine situés sur l’avenue Bollée et la reconstruction des murs de clôture. La troisième opération a été la construction de vestiaires et sanitaires corrects et d’une nouvelle salle de gymnastique au sol (dojo). Ces bâtiments ont été inaugurés en mars 2018 par l’évêque du Mans en présence d’un certain nombre de donateurs.

Il reste à réaliser dans le cadre du programme de la campagne « Basile Moreau » la rénovation du petit château et la restauration de l’orgue de la chapelle, fort mal en point.

Parallèlement à ces opérations projetées, l’établissement a été contraint par le conseil Régional, suite à la fusion réalisée avec le Lycée St Charles, de repenser complétement son schéma directeur immobilier.

Ce schéma directeur immobilier a été approuvé par le Conseil Régional en décembre 2017 et le processus administratif en cours devrait aboutir prochainement.

C’est, dans ce cadre, que la rénovation du petit château va être réalisée. Les fonds collectés permettant de couvrir 50% de la rénovation des extérieurs (toitures, ouvertures et crépit).

Quant aux travaux de restauration de l’orgue, ils ne sont pas encore programmés. Il a fallu, tout d’abord, faire établir un diagnostic de l’état de l’instrument avec le concours d’un spécialiste. Cette dépense a été prise en charge par l’association propriétaire. (En effet, le gros œuvre de restauration d’un orgue, est de la compétence du propriétaire, un orgue étant considéré par la réglementation comme « immeuble par destination ».

Les travaux devraient durer trois ans. Il faudra probablement compléter le financement apporté par le propriétaire. Des réflexions sont en cours sur ce sujet (y compris, un classement au titre des monuments historiques).

Les anciens peuvent donc espérer entendre, à nouveau, dans quelques années, cet instrument de grande qualité sur lequel ils ont vu s‘affairer tant Monsieur Rébillard, surnommé « le Chat » ou encore « Miaou » que le père Liron.